Le médecin, en 1913.
Voici le regard que portait le Dr O. DUBOIS, dans son traité " La Médecine Nouvelle pour 1913", sur la profession de médecin:
"Il n'est pas de profession qui exige la réunion d'un plus grand nombre de connaissances et de qualités que celle-ci, et pourtant le médecin n'est souvent payé de ses services que par l'ingratitude et l'oubli. Si ceux qui se destinent à l'exercice de cette profession connaissaient d'avance les sacrifices et les déboires qu'elle impose, ils seraient moins nombreux. (...).
Voilà une profession encombrée qui conduit à la gêne et la misère ceux qui l'exercent sans fortune personnelle, et l'on fait tout ce que l'on peut pour la rendre plus misérable encore: on exige aujourd'hui du médecin l'abstention complète de l'exercice simultané de deux professions, et on va même jusqu'à lui interdire toute association ou entente avec un pharmacien, comme si de pareilles restrictions pouvaient rendre honnêtes ceux qui ne le sont pas.
Et l'on s'étonne après cela de voir tant de médecins abandonner leur profession pour chercher un refuge dans la politique?"
Le conseil de Suzanne:
Je crois que mon illustre confrère portait un regard un peu pessimiste sur notre profession.
Je rassure mes patients et mes lecteurs, cette profession apporte beaucoup de satisfactions et de joie.
J'en profite pour vous remercier du chemin parcouru ensemble, et vous souhaite à tous une belle année 2014.
"Il n'est pas de profession qui exige la réunion d'un plus grand nombre de connaissances et de qualités que celle-ci, et pourtant le médecin n'est souvent payé de ses services que par l'ingratitude et l'oubli. Si ceux qui se destinent à l'exercice de cette profession connaissaient d'avance les sacrifices et les déboires qu'elle impose, ils seraient moins nombreux. (...). Voilà une profession encombrée qui conduit à la gêne et la misère ceux qui l'exercent sans fortune personnelle, et l'on fait tout ce que l'on peut pour la rendre plus misérable encore: on exige aujourd'hui du médecin l'abstention complète de l'exercice simultané de deux professions, et on va même jusqu'à lui interdire toute association ou entente avec un pharmacien, comme si de pareilles restrictions pouvaient rendre honnêtes ceux qui ne le sont pas.
Et l'on s'étonne après cela de voir tant de médecins abandonner leur profession pour chercher un refuge dans la politique?"
Le conseil de Suzanne:
Je crois que mon illustre confrère portait un regard un peu pessimiste sur notre profession.
Je rassure mes patients et mes lecteurs, cette profession apporte beaucoup de satisfactions et de joie.
J'en profite pour vous remercier du chemin parcouru ensemble, et vous souhaite à tous une belle année 2014.
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